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Je suis Charliberté !

14 décembre 2015

Et pour que vive la liberté !

Et pour que vive la liberté !
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27 octobre 2021

Info pour les enseignants : Prix Samul Paty...

A l'attention des enseignants de collèges de passage par ici, je répercute une info sur un prix pour des projets de classe, que je trouve particulièrement salutaire : Le prix Samul Paty organisé par l'aphg, des professeurs d'histoire et géographie. À diffuser largement si vous en avez l'opportunité :
Le thème en est « Sommes-nous toujours libres de nous exprimer ? »
8 septembre 2021

Comment est née la collection Engagé !...

En ce jour où s'ouvre le procès historique de la barbarie islamiste radicale, nous revient en mémoire cette terrible année 2015. Voici comment j'ai initié cette collection de romans pour adolescents, en espérant qu'elle contribue à apporter à ces esprits en formation, et donc vulnérables, plus encore à l'ère de l'Internet triomphant, sa part de prudence et de sagesse...

" Communiqué d’Arthur Ténor sur la collection Engagé !

L’assassinat de Samuel Paty, et avant cela l’attaque en pleine rue près de l’ancien siège de Charlie Hebdo, ont une nouvelle fois, une fois encore, une fois de trop, rappelé à chaque citoyen jusqu’où peut mener le manque d’humanisme, la haine, l’absence totale de réflexion et de compassion, l’inculture… et les instruments de ces malheurs que sont la perversion de l’information, le manque d’éducation, les réseaux sociaux.

Plus que jamais, chacun doit prendre sa part d’engagement : le politique par sa détermination, le juridique par l’application ferme des lois, l’éducateur par son accompagnement des jeunes en perte de repères, le citoyen par sa parole responsable… mais aussi les écrivains par leurs fictions, et les partenaires éditeurs par leurs publications.

C’est dans cet esprit combatif, et dans l’optique de proposer au monde éducatif des fictions susceptibles de compléter leurs supports pédagogiques que Scrineo a créé avec l’auteur Arthur Ténor la collection Engagé.

Parmi les titres déjà publiés, deux nous paraissent pouvoir apporter une réelle contribution au combat contre la haine assassine et les extrémismes de tout bord. Arthur Ténor nous présente ici le premier, parce que ce récit est né d’un crime, d’une révolte, d’un besoin irrépressible de ne pas en rester là, parce que l’auteur tenait aussi à s’engager dans l’élan national pour la défense de nos valeurs républicaines… comme aujourd’hui !

 

Engagé !

 En 2016, le site littéraire Lirado.fr publiait une interview de moi, suite à la sortie de mon roman Je suis Charliberté !, chez Scrineo. À la première question, «  Dans quel contexte avez-vous écrit ce roman ? L'écriture de ce roman était-elle sur le vif ? », je répondis : « L'éditorial que Tom, le collégien fondateur de Charliberté-Hebdo, lit au tout début du roman relate assez fidèlement mon état d'esprit de révolte, de chagrin, de stupeur dans lequel m'ont plongé les attentats de janvier 2015. S'y est ajoutée cette envie « de ne pas en rester là ». J'ai alors interrompu l'écriture d'un roman de divertissement pour m'interroger, comme Tom : […] Du mal absolu devait surgir le bien… du bien, à condition qu'on ne laisse pas l'oubli faire son œuvre. Mais quelle initiative pouvais-je prendre, à mon petit niveau, moi le… […]  l'écrivain pour la jeunesse ? Un roman bien sûr ! D'autres ont dessiné, publié sur les réseaux sociaux, écrit des poèmes… moi, j'ai écrit une histoire, entre la fable et le récit réaliste. »

Ne pas en rester là, pour M. Jean-Paul ARIF, mon éditeur, c’était permettre à des romans évoquant des sujets de société aussi fondamentaux que la liberté d’expression, la vérité, la laïcité ou encore le droit à l’image, de voir le jour.

Un autre roman Engagé fait écho aux dernières attaques terroristes : Guerre des idées au collège. L’assassinat de Samuel Paty m’a remis en mémoire une remarque que je me suis faite après la sortie de ce roman ; c’était la première fois que je recevais des invitations en collège à l’initiative de professeurs d’histoire-géographie – Le plus souvent la demande vient des enseignants de Lettres et des professeurs documentalistes. Parce que pour évoquer avec les adolescents ce complexe et si délicat sujet de la laïcité, une telle fiction est un excellent moyen d’entrer dans ses enjeux concrets, émotionnels, humains. Parce qu’elle parle de leur vie, de ce qu’ils voient, entendent, surprennent au détour d’une vidéo sur Internet.

Communiquer sur cette collection, c’est aussi une façon pour nous « de ne pas en rester là ».

22 février 2021

Quand la liberté d'expression inspire une adolescente...

Voyez un peu, quand la liberté d'expression inspire une collégienne de 5ème, qui par surcroît a la chance d'avoir un papa illustrateur talentueux. C'était au collège du Triolo de Villeneuve d'Ascq, jeudi dernier, l'un des travaux d'élèves réalisés dans le cadre de ma venue...

La collégienne est Louise Harverland, et son père illustrateur Nicolas Haverland (voir son site www.lateliermonde.com )

 

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5 décembre 2020

Cela date un peu, mais...

...le sujet est terriblement plus que jamais d'actualité.

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31 octobre 2020

La fin de la liberté d'expression fut grignotée par tout petits bouts...

Jusqu'à ce qu'il n'en restât plus rien !

 

Je devrais lui envoyer mon roman " Je suis Charliberté ! " Il y trouvera l'écho de cette déclaration désastreuse dans la bouche de personnes pleines de bons sentiments qui, finalement, préconisent de suivre les directives des extrémistes sur la non-liberté d'expression.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/caricatures-la-liberte-dexpression-a-ses-limites-selon-trudeau_fr_5f9c6f58c5b60fa9d4c1265f?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&utm_campaign=share_facebook&fbclid=IwAR3Ve89jz4Iz5SyZHFvUrUaZ9cIzt35YodxeIHbJj2TR9usHMtex0rPg-LA

INTERNATIONAL

30/10/2020 21:27 CET

Caricatures: la liberté d'expression a ses limites, selon Trudeau

Le Premier ministre canadien répondait à une question sur le droit à caricaturer le prophète Mahomet.

CANADA - Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a défendu ce vendredi 30 octobre la liberté d’expression tout en estimant qu’elle n’était “pas sans limites” et ne devait pas “blesser de façon arbitraire et inutile” certaines communautés.

“Nous allons toujours défendre la liberté d’expression”, a affirmé Justin Trudeau, en réponse à une question sur le droit à caricaturer le prophète Mahomet, comme l’a fait le journal Charlie Hebdo.

“Mais la liberté d’expression n’est pas sans limites”, a-t-il fait valoir lors d’une conférence de presse. “Nous nous devons d’agir avec respect pour les autres et de chercher à ne pas blesser de façon arbitraire ou inutile ceux avec qui nous sommes en train de partager une société et une planète”.

“On n’a pas le droit par exemple de crier au feu dans un cinéma bondé de monde, il y a toujours des limites”, a argumenté le chef du gouvernement.

Prenant ses distances avec la position du président français Emmanuel Macron, Justin Trudeau plaidé pour un usage “prudent” de la liberté d’expression.

“Nous nous devons d’être conscients de l’impact de nos mots”

“Dans une société pluraliste, diverse et respectueuse comme la nôtre, nous nous devons d’être conscients de l’impact de nos mots, de nos gestes sur d’autres, particulièrement ces communautés et ces populations qui vivent encore énormément de discriminations”, a-t-il plaidé.

Comme il l’avait fait la veille avec les dirigeants de l’Union européenne, Justin Trudeau a tenu à condamner les récents attentats terroristes “affreux et épouvantables” en France.

“C’est injustifiable et le Canada condamne de tout cœur ces actes en se tenant toujours avec nos amis français qui vivent des moments extrêmement difficiles”, a-t-il insisté.

Trois personnes ont été assassinées jeudi à coups de couteau dans une église à Nice, en France, par un homme qui a été appréhendé.

Ces attaques interviennent dans un contexte de colère au Moyen-Orient contre la France et le président Emmanuel Macron, vilipendé pour avoir défendu le droit à publier des caricatures en France.

Emmanuel Macron s’était exprimé en ce sens lors d’un hommage la semaine passée à Samuel Paty, un enseignant décapité en pleine rue dans un attentat pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet en classe dans un cours sur la liberté d’expression.

 

18 octobre 2020

En ces temps obscurs, plus que jamais, il faut rester ENGAGÉ !

Image Je suis Libre comme l'Art

 

Pour ceux que cela intéresse, voici les titres de la collection ENGAGÉ :
Sur la liberté d'expression (un titre écrit après les attentats de janvier 2015) :

Je suis CharLiberté-BAT-coul2

 Sur le débat " la laïcité au collège " :

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Sur les dangers de la désinformation malveillante :

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Sur la vulnérabilité de la jeunesse dans le monde du " smartphone roi " :

Capture couv Smarphone

Sur le droit (bafoué) à l'image :

#trahie_def

À 14 ans, Apolline ne pensait pas qu’Aurian pourrait la remarquer, et pourtant… Depuis cette fameuse soirée, son cœur danse dans les bras de ce lycéen dont elle est folle amoureuse. Mais quand Aurian dépasse les bornes, l’amour vole en éclat. Trahie, l’adolescente vit une véritable descente aux enfers, ne sachant plus vers qui se tourner…  Comment se reconstruire quand les autres sont capables du pire ?

 

 

 

 

11 septembre 2020

11 septembre 2020, nous sommes et restons plus

27 septembre 2018

Lu dans les Cahiers pédagogiques de ce mois-ci...

17 septembre 2018

Quand une minutieuse entreprise de démolition manque de minutie, je me fais l'avocat de mon "enfant"...

Je réponds ci-dessous à une entreprise minutieuse de démolition qui m’a paru manquer de minutie. Vous la lirez sur le site http://blogonoisettes.canalblog.com/ dans une chronique je reproduis à la suite de mes réponses point par point.

« C’est vrai, je le sais, c’est pas bien de réagir quand une critique étrille en place publique l’un de nos écrits. Mes camarades auteur(e)s le disent souvent quand il nous arrive d’en discuter : « Ça ne sert à rien, ça peut vexer, il faut encaisser, même quand on le perçoit très injuste ». Mais voilà, parfois je me sens en droit de défendre mon « enfant », tout spécialement ce Charliberté qui fait écho à tant de valeurs que j’ai défendues et que je veux encore défendre. Alors, si vous m’y autorisez, je vais me faire l’avocat de mon petit « Je suis Charliberté » et point par point apporter une réponse argumentée. Ce qui suit est rédigé avec sincérité, comme votre critique, avec le cœur et sans doute aussi parfois avec le défaut d’ « avoir mal compris » certains propos, ce dont je m’excuse par avance. Mais je ne doute pas de votre bienveillance. Il s’agit là pour moi seulement d’apporter une contre-démonstration à votre démonstration. On appelle cela un débat.

N.B. En gras la reprise des passages de votre chronique sur lesquels je souhaite réagir.

En préambule, je tiens à préciser que, depuis janvier 2016, date de sortie du livre, je n’ai jamais eu de retour de ce type, ni dans les critiques sur Internet que j’ai pu lire, ni lors de mes rencontres scolaires qui sont assez nombreuses. Enfin si, une fois, une chronique intitulée « Je suis Banalité » étrillait copieusement mon roman, son auteur avouant quand même à la fin détester ces « laïcards » (dont j’étais visiblement) qui s’attaquent au respect des convictions religieuses des gens. En tout cas, aucun élève, jamais, je vous l’assure, ne m’a exprimé de reproches sur le langage, la crédibilité, le réalisme de telle ou telle scène… Les retours ont toujours portés sur le contenu du livre et les débats qu’il suscite, ce qui pour moi est bien l’essentiel.

C'est sur ce site : http://blogonoisettes.canalblog.com/archives/2018/09/15/36618628.html

"Madame Le principal" alors qu'aujourd'hui on dit très clairement "Madame La principale"

Figurez-vous que je me suis posé la question lors de l’écriture du livre, et j’ai interrogé des profs (doc et de lettres) pour leur demander quelle formule je devais employer. Il m’a alors été répondu que la formule Mme le principal était correcte, « la principale » étant un néologisme effectivement employé assez communément comme bien d’autres formulations courantes (Mme le maire, le ministre…) J’ai choisi ce que je croyais être l’orthodoxie linguistique. J’aurais sans doute mieux fait d’écouter mon intuition première qui penchait plutôt pour le la principale. Je précise que les correcteurs ne me l’ont pas signalé comme une incorrection ou une horreur… pardon, une erreur grossière ainsi que vous l’avez perçue.

« le journal est vendu dans le collège avec l'aval des profs alors que c'est totalement interdit (même si ça s'arrête rapidement), »

Voici la réalité écrite en page 26 : « Le jeudi suivant, le numéro ZHÉROS de Charliberté-Hebdo était photocopié en cent exemplaires, pliés et vendus par nous quatre à la criée devant la grille du collège, un peu avant la rentrée de huit heures. Et tant pis pour la discrétion ! »

Par contre, plus loin, Max indique « Le bureau des ventes sera désormais fermé dans

l’enceinte du collège, a répondu notre crieur de canards. Mais je vous donne rendez-vous ce soir à la sortie. » En fait, il dit ça parce que peu après la première vente à la grille, hors du collège donc, il a vendu sous le manteau quelques exemplaires avant l’entrée en cours dans le collège donc (P. 28). Sous le manteau ! Alors oui, on peut objecter qu’un élève de 3ème ne ferait jamais ça. Pour ma part, je ne retiens pas l’accusation d’approximation sur ce point.

Quant à l’aval des profs, je ne l’ai pas retrouvé. En revanche, en début d’ouvrage un enseignant prend quelques minutes en début de cours pour interroger Tom sur son projet de création d’un journal collégien. Mais je ne pense pas qu’il lui donne son aval, comme si Tom en avait eu besoin pour son entreprise. Et d’ailleurs, l’aurait-il demandé ? Mais c’est peut-être à un autre endroit du roman ? Où ? Par contre, le prof encourage clairement ses élèves dans cette entreprise. Est-ce mal ? Interdit aux enseignants ? Aucun, depuis la sortie du livre, ne m’en a fait la remarque.

J’ajoute que la principale n’intervient pas pour faire cesser la vente des journaux dans l’enceinte du collège, mais précisément, page 37 (et le jour même de la vente) pour un rappel à l’ordre : « on laisse ses opinions politiques, religieuses et même sportives à la grille. » Elle ne parle de pas de vente interdite dans l’enceinte du collège comme le laisse clairement entendre votre remarque ci-dessus.

Les débats menés par le profs de français vont assez loin, je ne sais pas s'il existe des profs qui font ce genre de débats, mais nous on a quand même des consignes pour ne pas parler de religion par exemple. Là le prof met beaucoup de temps à recadrer si bien que chacun a le temps de développer ses théories religieuses (ou non).

Je rappelle que ce roman se passe peu de temps après l’attentat à Charlie Hebdo. Peut-être qu’en effet, dans certains collèges, les profs n’en ont pas parlé. Pourtant, je peux vous assurer que dans d’autres, des professeurs ont consacrés du temps (peut être trop penseront certains) à échanger avec leurs élèves. Alors certes, si l’intrigue se déroulait en cette année scolaire 2018, peu d’enseignants consacreraient autant de temps à parler de liberté d’expression (sauf peut-être pendant la semaine de la presse). Je trouve dommage d’oublier de rappeler le contexte dans lequel se déroule ce roman. En 2015, j’étais dans des collèges peu de temps après les attentats et l’on m’a parlé des débats nombreux et parfois de très tendus que ces événements avaient suscités.

Un des collégiens à des tatouages (ça me paraît peu crédible à cet âge là).

Voici le texte exact, page 43 : « Kévin, un blond aux yeux bleus plutôt mignon mais dans le genre minet à bagouzes, casquette, colliers et tatouages » Je n’écris donc pas qu’il a des tatouages, mais seulement qu’il est dans le genre… Appelons cela une inférence. Si vous aviez été éditrice et que vous m’aviez fait cette remarque, j’aurais sans doute donné cette même réponse… puis changé mon texte qui en effet peut induire une confusion.

À propos de la « commission de lycéens »

Voici le texte, page 67 et 68 : « C’est alors que Joé est intervenu pour abonder dans le sens de l’ultrareligieuse, mais d’une façon qui lui ressemblait bien, sournoisement menaçante :

– C’est vrai qu’ils n’arrêtent pas d’insulter les convictions des gens. Moi, je dis qu’on devrait faire une pétition, peut-être pas pour interdire Charliberté, mais au moins pour qu’ils ne disent Je suis Charliberté plus n’importe quoi. Faudrait créer une sorte de

commission de lycéens qui dirait ce qui est convenable et ce qui l’est pas. »

Pour ma défense, je ferai remarquer que cette formulation est dans un dialogue. Dans un descriptif, l’erreur eût été plus ennuyeuse. On admettra que c’est Joé qui s’exprime et devance d’une année son statut. Surtout je remarque qu’il est inexact d’écrire dans votre critique que « un élève propose de créer une “ commission des lycéens ” ». Non, il dit très précisément « une sorte de ». De toute façon, la faute est de mon côté, puisque même mes héros ne doivent pas oublier qui ils sont.

Les propos du fameux journal créé par les élèves m'ont paru très obscurs. Ils expliquent "dire la vérité", "sans donner leur opinion" mais les sujets choisis sont super polémiques et les personnages principaux passent leur temps à juger ceux qui sont différents d'eux.

Pour le coup, c’est la pertinence de la remarque qui me paraît très obscure. Quel est le souci au juste ? Les personnages, ce sont les rédacteurs du journal, ou les autres ?

De même, ils ne semblent pas comprendre que des adultes et des élèves puissent être vexés qu'ils soient caricaturés dans leur journal, alors que personnellement ça me parait quand même logique.

Je pense que nos jeunes journalistes en herbe comprennent très bien qu’ils peuvent « vexer » (ainsi d’ailleurs que l’exprime explicitement Tom dans le bureau de la principale), mais beaucoup moins, c’est vrai, que cette réaction puisse se traduire par une atteinte à leur liberté d’expression. Or, c’est justement là le cœur de l’enjeu de ce roman : comment comprendre (et expliquer) le fait que des personnes se sentant visées et étant vexées par un journal d’expression libre puissent légitimer et même recourir à la censure, l’intimidation voire la violence ? Voici un beau sujet de débat en classe.

De même j'ai trouvé que tout allait beaucoup trop loin, imaginer que des élèves soient prêts à en tuer d'autre à cause d'un journal qui ne parle même pas explicitement d'eux ?! Ca me paraît quand même un peu trop gros, ou en tout cas je trouve que du coup ça perturbe le propos sur la liberté d'expression des collégiens.

Si vous m’aviez fait cette remarque à la lecture du manuscrit en février 2015, certainement me serais-je interrogé. Et puis, je suis tombé sur un article du Monde* où la réalité dépassait la fiction que j’avais imaginée. En région parisienne, un jeune (de lycée, il est vrai), a voulu créer un petit journal lycéen suite aux attentats. Il a reçu des menaces de mort, des balles de kalachnikov dans des enveloppes, et au final, il a dû changer d’établissement ! Alors oui, c’était dans un lycée et non de 3ème. Bon, je l’avoue, je n’ai pas écrit un essai sociologique reposant sur des réalités 100 % exacte. Je ne suis qu’auteur. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire : je ne raconte jamais LA vérité, mais je suis toujours dans le COMME la vérité. C’est ce que l’on reproche d’ailleurs aux écrivaines et écrivains depuis la nuit des temps (de la fiction). De même qu’à un artiste on peut reprocher que son arbre ne ressemble par à un arbre, comme sur les photos. L’essentiel est peut-être ailleurs…

* Article titré « Au lycée Marcelin-Berthelot, des menaces de mort pour un journal en hommage à « Charlie Hebdo » - Louis, 17 ans, a reçu sept lettres de menace, dont plusieurs contenant des balles. Plusieurs enseignants de ce lycée du Val-de-Marne ont exercé leur droit de retrait. »

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/05/21/un-lyceen-menace-de-mort-apres-la-parution-d-un-journal-en-hommage-a-charlie-hebdo_4638099_1653578.html

Personnellement, j'aurai préféré que les charlibertaires, ceux qui rédigent le journal, soient davantage remis en cause par les autres élèves ou par les profs afin qu'ils se rendent réellement compte que l'on ne peut pas tout écrire sans conséquence

Curieux. De nombreux passages, échanges vifs de dialogues entre élèves, montrent justement que Charliberté fait débat. Mais que signifie ce « on ne peut pas tout écrire sans conséquence » ? Quel message aurait dû porter le roman et qui lui manquerait : que l’auto-censure, « pour ne pas vexer », est une bonne chose ? Que celui qui exerce sa liberté d’expression doit en accepter les conséquences, à l’instar des journalistes assassinés de Charlie hebdo qui seraient, d’une certainement manière, responsables (et pourquoi pas coupables ?) de leur trop grande liberté d’expression ? Voici encore de quoi débattre, et qui montre combien le sujet est délicat et brûlant… et la liberté d’expression menacée.

La suite de la critique m’interpelle, mais je ne souhaite pas la commenter (pour ne pas vexer) :

[…] je les ai trouvés hyper prétentieux, en fait, hyper "intellos" même si c'est une insulte que mes élèves utilisent souvent et que je déteste. Ils ne se remettent pas en question et se moquent de tout ceux qui ne sont pas aussi intelligents qu'eux. […]

J'ai trouvé les élèves vraiment très matures, utilisant un vocabulaire super complexe. Je suis absolument convaincue que mes élèves ne pourraient pas du tout s'exprimer ainsi, d'ailleurs il y a énormément de mots qu'ils auront du mal à comprendre. […]

J’ai deux réponses : dans quel roman jeunesse les héros s’expriment-ils comme de vrais jeunes ? Encore une fois, je n’ai pas voulu écrire un récit en imitant le langage jeune. D’ailleurs, eux-mêmes ne l’accepteraient pas. S’il ne fallait écrire que des romans où aucun mot ne serait compliqué (donc inconnu de la majorité des ados) je craindrais qu’il ne faille un peu trop abaisser le style. Est-ce que ce serait un service à rendre à la maîtrise de la langue française ? Et puis, il y a quand même des jeunes qui comprennent ces mots compliqués.

Autre argument, c’est un récit écrit par une adulte, Sarah devenue prof de lettres. C’est elle la fautive (je me défausse, je l’avoue, et j’en rougis de honte).

Vous écrivez « il y a énormément de mots qu'ils auront du mal à comprendre ». Tant que cela ? Lesquels ? Pourriez-vous nous extraire du roman une dizaine qui nécessitent un dictionnaire ?

Par exemple l'enfant qui est méchamment caricaturé alors qu'il est discret et n'a rien demandé à personne et dont la narratrice se moque parce que son père est venu se plaindre... je trouve que ça n'a rien à voir avec un homme politique, qui sait à quoi s'attendre en étant une personnalité publique.

J’ai cherché, mais n’ai pas retrouvé cet exemple. S’il s’agit du père de la jeune fille ultra-religieuse qui a un débat houleux en classe sur la laïcité (page 73), je ne comprends pas. Elle n’a pas du tout été caricaturée. Elle s’est plainte auprès de son père du contenu du journal parce qu’il heurtait ses convictions religieuses (l’homme ne descend pas du singe, si je me souviens bien). Là, je demande des précisions, car je n’ose pas croire qu’il s’agisse d’une approximation.

Bref, pas convaincue même si ce roman peut être intéressant à faire lire aux collégiens et que je le conseillerai probablement à mes élèves.

Merci pour cette conclusion finalement positive, car l’essentiel est que ce type de romans puisse susciter le débat, comme nous le faisons présentement.

Ma conclusion critique à cette critique est qu’il me semble que votre lecture est restée très en surface du texte, surface devenue croûte sur laquelle vous avez traqué tous les petits défauts, en trouvant même d’approximatifs, passant du coup complètement à côté de l’essentiel. Sauf sur un point, ceci expliquant peut-être cela. Il est révélé dans cette phrase qu’« on ne peut pas tout écrire sans conséquence » ce qui pourrait être interprété fâcheusement comme un reproche de laxisme fait à notre société de sa trop grande liberté d’expression. Dit autrement, si des jeunes gens s’expriment librement dans un journal d’expression libre et qu’il leur arrive des ennuis, c’est un peu de leur faute. Leurs ennuis sont leur punition. C’est exactement le danger (de mon point de vue bien sûr) sur lequel j’alerte dans ce récit. La conséquence extrême de cette tendance à la restriction de liberté d’expression est bien connue : des caricaturistes et des journalistes ont été condamnés à mort et exécutés en janvier 2015, parce que leurs bourreaux se sentaient légitimes à les punir de s’être exprimés librement. Là se trouve un enjeu majeur de l’avenir de notre modèle de vie républicaine. C’est pourquoi j’espère que mon roman permettra aux jeunes générations de réfléchir à ces questions : Toute vérité est-elle bonne à dire ? Peut-on rire de tout ? Où sont les limites à la liberté d’expression ?

En découle votre détestation manifeste des héros que vous avez trouvés hyper prétentieux, en fait, hyper "intellos" […] qui « ne se remettent pas en question et se moquent de tout ceux qui ne sont pas aussi intelligents qu'eux ». En découle aussi peut-être (franchement, j’espère que non) cette entreprise de démolition minutieuse, mais qui manque un peu de minutie, d’une œuvre romanesque sans prétention mais qui dit bien autre chose.

M’enfin, comme j’aime tirer du positif de tout, je retiendrai vos remarques les plus pertinentes pour les intégrer dans une prochaine réimpression de l’ouvrage. Et pour celles-ci je vous suis reconnaissant. "

La chronique complète :

http://blogonoisettes.canalblog.com/archives/2018/09/15/36618628.html

Mon avis : Voici un petit roman prometteur que je me devais d'acheter pour le CDI. Les attentats de Charlie Hebdo sont encore peu présents dans la littérature jeunesse, et le thème de la liberté d'expression est important et doit être exploité par nos élèves.

 

Cependant, j'ai été très déçue par ce roman. Je l'ai trouvé plein d'approximations, avec continuellement "Madame Le principal" alors qu'aujourd'hui on dit très clairement "Madame La principale", le journal est vendu dans le collège avec l'aval des profs alors que c'est totalement interdit (même si ça s'arrête rapidement), un élève propose de créer une "commission des lycéens" alors que ce sont des collégiens, un des collégiens à des tatouages (ça me paraît peu crédible à cet âge là)... et j'en passe. Les propos du fameux journal créé par les élèves m'ont paru très obscurs. Ils expliquent "dire la vérité", "sans donner leur opinion" mais les sujets choisis sont super polémiques et les personnages principaux passent leur temps à juger ceux qui sont différents d'eux. De même, ils ne semblent pas comprendre que des adultes et des élèves puissent être vexés qu'ils soient caricaturés dans leur journal, alors que personnellement ça me parait quand même logique.

 

En fait tout au long du récit j'ai eu l'impression d'être dans le flou car tout tourne autour de ce qui est écrit dans leurs journaux mais le lecteur ne connaît pas le contenu. De même j'ai trouvé que tout allait beaucoup trop loin, imaginer que des élèves soient prêts à en tuer d'autre à cause d'un journal qui ne parle même pas explicitement d'eux ?! Ca me paraît quand même un peu trop gros, ou en tout cas je trouve que du coup ça perturbe le propos sur la liberté d'expression des collégiens.

Personnellement, j'aurai préféré que les charlibertaires, ceux qui rédigent le journal, soient davantage remis en cause par les autres élèves ou par les profs afin qu'ils se rendent réellement compte que l'on ne peut pas tout écrire sans conséquence ; qu'il y ait des débats et que leur avis évolue afin que leur journal soit de mieux en mieux. Là, je les ai trouvés hyper prétentieux, en fait, hyper "intellos" même si c'est une insulte que mes élèves utilisent souvent et que je déteste. Ils ne se remettent pas en question et se moquent de tout ceux qui ne sont pas aussi intelligents qu'eux.

 

J'ai trouvé les élèves vraiment très matures, utilisant un vocabulaire super complexe. Je suis absolument convaincue que mes élèves ne pourraient pas du tout s'exprimer ainsi, d'ailleurs il y a énormément de mots qu'ils auront du mal à comprendre. Les débats menés par le profs de français vont assez loin, je ne sais pas s'il existe des profs qui font ce genre de débats, mais nous on a quand même des consignes pour ne pas parler de religion par exemple. Là le prof met beaucoup de temps à recadrer si bien que chacun a le temps de développer ses théories religieuses (ou non).

 

L'auteur semble avoir voulu recréer les problématiques de Charlie Hebdo avec un groupe d'ados : ne rien lâcher, camper sur ses positions, ne pas céder face à la pression politique ou religieuse, quitte à en payer les conséquences. Sauf que là ce sont des enfants et qu'ils parlent de leur collège. Par exemple l'enfant qui est méchamment caricaturé alors qu'il est discret et n'a rien demandé à personne et dont la narratrice se moque parce que son père est venu se plaindre... je trouve que ça n'a rien à voir avec un homme politique, qui sait à quoi s'attendre en étant une personnalité publique.

 

Bref, pas convaincue même si ce roman peut être intéressant à faire lire aux collégiens et que je le conseillerai probablement à mes élèves.
[…]

26 février 2018

Un vrai coup de coeur...

Bibliothèque de Kervignac...

 

8 janvier 2018

Plus que jamais, je reste Charlie...

Cela fait trois ans, déjà, mais plus que jamais nous devons rester...

 

je suis Charlie

Et pour ma part...

logo Charliberté

21 novembre 2017

Charliberté a inspiré une affiche remarquable...

Ce sont des élèves du collège Des Chênaies à Nice qui l'ont conçue.

https://webmedias.ac-nice.fr/ladodeschenaies/2017/05/10/je-suis-charliberte/

Charliberté-Dylan-707x445

Je suis CharLiberté

Ébranlé par les attentats de Janvier 2015 à Paris, spécifiquement celui qui a pris pour cible le journal satirique CharlieHebdo. Tom, un collégien aussi patriote qu’amoureux des libertés, est profondément choqué par ce qui vient de se passer et décide de créer son propre journal satirique.

C’est avec l’aide de trois des ses amis, ayant tous un savoir-faire médiatique, que «CharLiberté » voit le jour ! La devise « Toute vérité est bonne à dire » permet au petit groupe d’aborder de manière farfelue et libre les préoccupations d’adolescents comme l’abus de devoirs par les professeurs et la rivalité “intello/crétin”.

Mais la libre expression ne plaît pas à tous. Un certain “groupe de 4”, des opposants à CharliBerté associés à des “ultra-religieux” commencent à critiquer les apprentis journalistes avant de les menacer physiquement…

« Je suis CharliBerté ! » est un roman de littérature de jeunesse écrit par Arthur Ténor en 2016 et publié par ScriNeo. L’auteur écrit de très nombreux ouvrages ciblant un jeune public comme « l’enfer au collège » ou « à mort l’innocent ! » (…) Tous ces livres évoquent un sujet d’actualité et de société.

Je suis CharLiberté est un bouquin agréable à lire peu importe son âge. L’auteur nous fait réfléchir sur de nombreux sujets auxquels nous faisons face comme « Jusqu’où peut aller la liberté d’expression ? ». Assimiler ces grands problèmes au niveau d’un collège nous permet de garder l’esprit simple.

Dylan

5 juillet 2017

Un avis, très positif malgré le thème, sur " Terroriste... toi ! "

C'est sur http://milleviesenune.com/terroriste-toi-arthur-tenor/

Terroriste

Mon avis

Avec un sujet pareil, on se doute bien que la lecture sera difficile. On repense au Bataclan, à Bruxelles, au marché de Noël de Berlin, …
Le roman se divise en trois parties : la préparation, l’assaut et l’après. J’avais la gorge serrée et l’estomac noué tout au long de ma lecture, j’avais envie de me dire que “c’est pas vrai, non”. Mais si c’est vrai. Malheureusement, c’est terriblement d’actualité et cela ne rend que la lecture plus difficile.

Et pourtant, je suis allée jusqu’au bout et j’ai même terminé ce roman avec un sentiment positif. “Terroriste … toi !” est nécessaire. L’épilogue sonne terriblement juste et l’un des personnages a des paroles qui font sens et qui résonnent. On pourrait se laisser aller à la haine mais au vaut bien plus que ça. On ne va pas les laisser gâcher tout, on ne va pas se comporter comme eux.

Arthur Ténor termine son roman en lançant des pistes de réflexions. Il est très bien documenté et aide ceux qui sont perdus à voir comment une telle chose peut arriver, comment l’on peut tout plaquer et rejoindre le mauvais côté. Un roman à lire, tout comme l’est la bande dessinée L’Appel, dont je vous parlais il y a peu.

14 juin 2017

On en parle encore...

Petits podcasts créés au Club Lecture du Collège Jean Jaurès de Poissy (78).

http://scolawebtv.crdp-versailles.fr/?id=22004

 

30 avril 2017

Un chouette coup de coeur pour une guerre des idées bien d'actualité...

C'est sur le site Juste le temps d'un instant... https://justeletempsduninstantblog.wordpress.com/2017/04/28/guerre-des-idees-au-college-laicite-en-danger/

L’origine de ma lecture

C’est grâce à Babelio et l’opération Masse Critique que j’ai pu lire ce petit livre très intéressant. C’est toujours un grand honneur que de faire partie des sélectionnés. Je les remercie donc énormément. J’ai commencé ma lecture la semaine dernière, en fin de semaine, et je l’ai dévoré en une soirée. Nous sommes ici en présence d’une lecture jeunesse. Attention donc aux quelques choix de facilités de l’intrigue qui peuvent perturber un peu les adultes mais beaucoup moins les adolescents.

Personnages

Thibault est ici le personnage central. Il nous raconte son histoire, les événements qui viennent troubler sa vie paisible de collégien de troisième. Sans superflu, il nous exprime ses sentiments, qui auraient pu être un peu approfondi. C’est un personnage simple et intéressant, tiraillé par ses sentiments. Thibault a été élevé dans les préceptes de sagesse bouddhistes inculqués par sa mère. Il se trouve pris entre deux feux,  entre deux personnes, deux mouvements : Kristina, leadeuse du clan des Mèches Blanches, prônant  le créationnisme et Kader, créateur du mouvement des Tricolores, partisan d’une laïcité sans compromis. Kader est le meilleur ami de Thibault. Fondateur du mouvement des Tricolores du collège.

Ma rentrée en classe de troisième a été un pur bonheur. Outre que j’y ai retrouvé mes copains et quelques filles sur lesquelles j’avais flashé, j’avais l’impression d’entrer dans l’antichambre de la cour des grands. Ce serait ma dernière année avant le lycée et avant que ne commencent les choses sérieuses, et je ne pensais pas seulement aux études – l’autonomie, la liberté, la considération qu’on porte aux grandes personnes, c’est important aussi.

Dans mon entourage relationnel, je ne comptais qu’assez peu d’amis proches, mais une foultitude de connaissances avec lesquelles j’entretenais des relations ludiques, épisodiques et… érotiques quand il s’agissait de filles. L’honnêteté m’oblige à préciser que cet érotisme se situait principalement au niveau fantasmatique, car pour le reste… J’étais alors profondément et désespérément célibataire. Non pas que je sois spécialement moche – un grand brun aux yeux marron, rieurs et doux. Allure un peu dégingandée, mais pas maigre ! Y’a du biceps, mais point trop. J’ai un nez un peu long à mon goût, mais un sourire qui tue… Bref, je suis dans la bonne moyenne – ni timide, ni maladroit… quoique, ça, si un peu. La vérité, c’est que je suis difficile. En toute relation, pour m’engager, je dois apprécier autant le contenant que le contenu, c’est-à-dire la personnalité, le caractère, mais pas forcément le QI. Les pouffiasses vulgaires, les pimbêches ou les précieuses ridicules, je les laisse à ceux qui leur ressemblent. Je suis donc exigeant.

Le style de l’auteur est simple et accessible. L’histoire est racontée à la première personne du singulier, sous le point de vue de Thibault. Cela permet au lecteur de s’immerger très rapidement, ce que j’ai fait. Une soirée et le livre était fini. Le vocabulaire m’a semblé accessible aux adolescents. Quelques mots peut-être un peu compliqués mais il me semble qu’un bon dictionnaire devrait faire l’affaire

Je pense que Arthur Ténor aurait peut-être pu développer un peu plus l’histoire, l’expliquer. Cependant, ce n’est juste qu’une envie pour que la lecture se prolonge.

Le petit plus de l’histoire : Une histoire qui se lit rapidement, le sujet abordé.

Le petit bémol de l’histoire : Un dénouement trop rapide.

J’ai découvert un auteur que je ne connaissais pas (c’est évident si je le découvre^^) mais je n’hésiterai pas une seule seconde à l’avenir, à lire ses autres ouvrages si j’en ai la possibilité. Je le ferai avec plaisir, et pourquoi pas d’autres thèmes, ou bien des thèmes similaires ? A voir donc.

Pour résumer : Un coup de cœur !

Petit plus pour les parents ou les professionnels :

N’hésitez pas à utiliser Guerre des idées au collège pour travailler autour de la laïcité, mais aussi, pourquoi pas, l’endoctrinement.

26 avril 2017

Le livre qui vaut le détour, sur France bleu Besançon

23 février 2017

Des nominations et un prix pour Charliberté !

" Je suis Charliberté ! " sera dans la sélection des prix suivant :

* PRIX DES 4 SAISONS A LIRE 2016 !!! Déjà plus de 100 élèves inscrits pour lire la sélection... voir le site internet ici https://onetparis.wordpress.com/

Aucun texte alternatif disponible.

* 33ème Grand prix du roman de la PEEP : verdict le 9 juin.

On croise les doigts...

Il est lauréat du prix France Telecom 2016.

29 janvier 2017

Dernières critiques sur le site Babélio pour Charliberté...

les dernières critiques sur Babelio, pour Charliberté :

 

Babidi
Babidi20 février 2017  

 

 

Vlajean
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Ce livre est un roman inspiré des attentats du 7 Janvier 2015. Il raconte l'histoire de Tom, Sarah et Slimane, 3 collégiens de 3ème qui décident de créer « CharLiberté Hebdo », un journal hebdomadaire, motivés par les attentats du 7 janvier. L'équipe de rédaction s'agrandit au fil du livre, alors qu'elle ne commence que composée d'un rédacteur en chef, d'un dessinateur et d'une reporter. Mais cela attirera l'attention de certains élèves qui ne sont pas d'accord avec la publication du journal presque satirique… Les trois adolescents devront affronter l'hostilité des élèves, harceleurs ou religieux extrémistes, qui souhaitent la disparition du journal.

Je trouve que c'est un livre plutôt bien écrit car il est simple à comprendre. Il révèle les difficultés de la presse avec les gens qui ne sont pas toujours d'accord avec les idées qu'elle diffuse, surtout si ce journal est un journal satirique. le roman se présente comme une histoire fictive mais qui n'aurait pas vu le jour sans un événement réel et tragique (les attentats du 7/01/15 contre les journalistes de l'hebdomadaire Charlie Hebdo). le livre se termine très mal, fin assez inattendue pour une histoire qui met en scène une bande de jeunes et leur vie au collège et pour un roman qui s'adresse plutôt à de jeunes lecteurs : preuve est faite que « littérature jeunesse » ne rime pas forcément avec « happy end ». L'histoire est cependant captivante, on rentre facilement dans l'histoire: on a du mal à interrompre la lecture, on a toujours envie de connaitre la suite! Les personnages sont aussi amusants qu'attachants, on a du mal à leur trouver des défauts : ils défendent autant qu'il peuvent la liberté d'expressions, se moquent des idées extrémistes des autres...
Il m'a fallu un peu de temps avant de comprendre l'identité du narrateur, même s'il était évident qu'il faisait partie de l'histoire : le récit est toujours mené à la première personne ; la narratrice est Sarah, ce qui permet de la mettre en avant. Sans cela, on ne la considérerait pas comme un personnage très important.
Le livre est facile à comprendre, il utilise un registre de langue accessible pour un adolescent voire un enfant, même si certains passages sont un peu grossiers. La longueur des phrases varie, elles sont généralement assez courtes. Il y a beaucoup de dialogues et peu de descriptions.
Je conseille ce livre aux adolescents qui aiment les livres courts, simples à comprendre et qui font passer un message moral.

CDIlyceecarnotbruay
CDIlyceecarnotbruay25 janvier 2017    
La couverture du livre m'a beaucoup plu et c'est pour ça que j'ai pris la peine de lire le résumé qui m'a beaucoup intéressée.
J'ai choisi ce livre car les attentats m'ont particulièrement affectée. L'auteur choisit de parler de ce sujet en évoquant les tensions présentes dans les établissements scolaires.
J'ai bien aimé ce livre car ce sont des ados qui nous racontent leurs ressentis mais en plus de ça je trouve que l'auteur a rendu son oeuvre accessible. L'écriture est fluide et simple à comprendre.
Ce livre m'a beaucoup touchée car il m'a fait réfléchir mais aussi parce que ces attentats se sont passés il y a peu de temps.
Donc c'est un livre que je conseille vivement pour les collégiens et les lycéens. Je pense en effet qu'ils pourraient se retrouver dans cette histoire car elle est racontée par des adolescents.
Justine
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les13Dcousus
les13Dcousus24 janvier 2017  
   
Ce livre d'émotions pourrait donner envie de lire puisqu'un lecteur peut ressentir les sentiments du narrateur.

Le livre parle d'un groupe de garçons et une fille : Slimane, Maxime ,Tom et Sarah. Ils ont crée un livre qui s'appelle Charliberté. Tom a donné ce nom à son livre car il a vu les attentats à Paris et c'est pour ça que Tom a appelé son livre Charliberté. Ils en vendent un peu partout. Sarah elle c'est la journaliste, Tom et Slimane s'occupent de l'écriture et c'est Maxime qui vend les livres. Tout se passe bien pour eux sauf un groupe qui les menace d'arrêter de publier leurs exemplaires mais bien évidemment ils ne voudront pas jusqu'à ce que la principale de leur collège ordonne d'arrêter leur vente. Leur seul moyen de vendre des livres est d'en vendre ailleurs et le plus loin possible du collège pour éviter les menaces .

C'est un très bon livre avec beaucoup d'imagination et des jeux de mots. On apprend des mots et on voit même de l'action, tout ce qui pourrait plaire à un lecteur. Pour moi c'est un livre à lire surtout pour ceux qui aiment les romans d'action, d'aventures et de liberté d'expression.
13 janvier 2017

Lu sur Babélio + Charliberté lu par une classe de CM2 dont certains élèves ont tenu à m'écrire...

Critique de Deslivresetnousdechagall

 

Deslivresetnousdechagall
13 janvier 2017
  • 5/ 5
 
J'ai beaucoup aimé ce livre car c'est un témoignage sur les attentats qui se passent en ce moment dans le pays, et on voit la réaction des adolescents dans cette situation. On voit qu'ils peuvent prendre cela au sérieux et qu'eux aussi sont beaucoup touchés par ces évènements. de plus, ce livre fait réfléchir sur ce qu'il peut se passer dans un collège et la façon dont les mauvaises situations sont gérées. On voit qu'avec le temps tout peut s'arranger : cet adolescent qui était malheureux a retrouvé goût à la vie. Il faut juste patienter et de bonnes choses arriveront. J'ai été déçue de la fin du livre car je ne m'y attendais absolument pas ! Cela m'a choquée, mais, en y pensant, c'est encore un exemple de ce qu'il peut se passer dans la réalité. Je conseille vivement ce livre car je le trouve vraiment très intéressant.

Elodie
J’ajoute un message que m'a fait suivre un prof de CM2 qui a fait lire ce roman à sa classe :
suite à sa lecture de "Je suis Charliberté". "Pour Arthur Ténor, j'ai adoré ce livre parce qu'il mélange les genres : humour, société, violence scolaire, ... J'ai beaucoup aimé les personnages surtout Tom, Joey et Sliman. Ce que j'ai moins apprécié, c'est que Tom meure car ça m'a un peu choqué. C'est tellement rare dans les livres pour la jeunesse ... comme un terroriste qui rentre dans une école. Merci." Sylvain.
Et celui de Julia qui a plutôt eu envie d'écrire un poème : "
Pour tous les lecteurs de Je suis Charliberté et pour Arthur Ténor, son auteur :
Si j'écris ce poème,
Je ne serai plus la même
Mais j'écris pour consumer la rage qui remplit chacune de mes pages
La vérité c'est que la France est visée
et les habitants martyrisés
C'est vrai, on a peur
Et ils n'ont pas de cœur
Mais si on est solidaires
On partagera le même air
Sans haine apparente
Et pour ça pas une idée, non cinquante
Aussi cruelle soit-elle,
Moi je dis la France est belle.
Julia "
Le prof ajoute : "Après la lecture de Charliberté, elle [Julia] m'a tout de suite demandé si on pourrait écrire un journal de classe nous aussi."
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Je suis Charliberté !
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